Playa Dorada – piste ( 14,15 et 16 octobre 2017)
Arrivés à San Antonio, nous décidons de continuer sur la piste qui part du village de Las Grutas et qui va jusqu’à Playas Doradas.
Le départ s’effectue en bord de plage ...
... et la suite alterne entre une piste sympa et une piste carrément désagréable (tôle ondulée).
Un ‘ranch’ en bord de piste (un peu de vie au milieu de cette steppe ) avec de belles peaux séchées.
Fatigués nous établissons notre bivouac au milieu de nul part … nous n’avons fait qu’un tiers de la piste … Au matin, la piste poursuit « sa monotonie » avec la « steppe » à perte de vue …
mais devient plus agréable en se rapprochant de la mer.
Arrivée à notre 1ère ‘difficulté’ ;-)
.. Le passage n’existe plus (érosion ?) , il faut passer sur la plage… avec une belle marche … et le sable …
A voir faire, cela semble pourtant si facile ;-) ….
Oups ! ‘1 ère punition’ nous sommes ‘tankés’ juste après la marche ;-) … dégonflage des pneus et plaques … et l’obstacle est passé ...
Nous poursuivons la piste… et à quelques Km de l’arrivée, deuxième ‘difficulté’ … la traversée d’un Rio … (photo 23) … de toute évidence ce n’est pas le bon passage
Le passage trouvé ;-) il faut retrouver la piste …. piste qui nous conduit directement dans une ferme ! Le gaucho nous ouvre sa barrière (après palabres) ….
… et 100 mètres plus loin, nous tombons sur une barrière … avec un cadenas !
Il nous reste 2 km à faire pour rejoindre la route. Le gaucho n’a pas la clé et nous assure que la piste est privée … début de galère ! … Nous venons de faire plus de 90km de piste et nous n’avons jamais vu un seul panneau interdisant l’accès à cette piste ! …. Nous ne pouvons pas faire demi-tour.. Le gaucho nous ‘conseille’ de contourner les enclos par la gauche alors que la piste est en face de nous … Nous n’avons aucune autre solution… nous l’écoutons et nous voilà partis à longer les clôtures hors piste et dans cette espèce de maquis rempli d’arbustes avec de grandes épines très dures (comme l’herbe à chameaux). Dès que nous le pouvons, nous bifurquons au cap vers la piste (que nous ne voyons plus).
En avançant sur cet espèce de plateau, nous découvrons qu’il s’agit plutôt d’un lac salé asséché
…. Et nous voilà à nouveau ‘tankés’…. mais cette fois dans la boue . … plus besoin d’échelle
La solution dégonflage, dégagement à la pelle du pont et des roues et plaques de désensablage ne suffisent pas
Plan B : Treuil et plaque dans un trou profond …. Au 2ème essai et peaufinée la technique ;-), nous avons enfin un résultat…. ;-)
… hélas quelques décimètres plus loin, nous « penchons » de l’autre côté ....
… et il faut recommencer …
Bivouac sur place ;-) Les encouragements : notre technique fonctionne mais elle est éprouvante … la pelle montre des signes de faiblesse aussi ;-) Au matin, nous reprenons méthodiquement ;-) … nous avons la visite de 2 policiers vers 10h (prévenu par ?) qui après que nous leur aillons expliqué notre mésaventure et qu’ils se soient assurés que nous manquions de rien (eau ..) nous ont assurés qu’ils reviendraient vers 17h. Nous avons fait des progrès notables en 5 / 6 heures … quelques mètres et de nouveaux plantages ;-)
Nos deux policiers sont revenus, comme promis pour s’assurer de nos progrès et nous ont proposé leur aide. Ils sont revenus avec une troisième personne une heure plus tard, avec pelles, cordes et surtout câble …. Ce qui nous a permis de nous accrocher au rocher, inaccessible avec notre seul treuil. En une heure, nous étions sortis d’affaire ;-)
Un grand merci à l’officier Roxana Pilquiman et ses collègues pour leurs aides et leurs gentillesses.